Ce projet a été réalisé au Tchad, l’un des cinq pays les plus pauvres du monde. L’intervention s’est déroulée dans la région du Salamat, dans le département d’Aboudeia. Cette région a le triste record du plus faible taux de scolarisation du pays pour les enfants de 6 à 14 ans, avec 21% contre une moyenne nationale de 65%. La Fondation y a participé en 2010 avec un don de 50 000 euros.

La participation des filles à l’école primaire est encore plus faible et, dans les zones rurales, jusqu’à 90 % des filles n’apprennent pas à lire et à écrire : dans cette situation, aucun avenir n’est possible.

L’accès à l’école est très limité, mais la qualité de l’enseignement est également très faible, puisque 47 % des enfants fréquentant l’école primaire sont encore analphabètes.

– Contribuer à assurer l’accès et la qualité de l’enseignement primaire dans le département.
– Contribuer indirectement à la réduction de la pauvreté dans la zone d’intervention.
– Contribuer à la réduction des disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire.

On estime à 21 535 le nombre d’enfants en âge d’être scolarisés dans le département d’Aboudeia, dont seulement 4 487 étaient inscrits à l’école obligatoire au cours de l’année scolaire 2007-2008. Comme le projet visait à doubler et à améliorer la qualité de l’enseignement, on peut confirmer que les bénéficiaires directs étaient au moins 9 000 enfants.

Le programme, mené en partenariat avec l’ACRA, est intervenu directement dans plus de 40 écoles. Grâce au soutien de la Fondation Renato et Armando Grandi, les activités suivantes ont été réalisées :
– Soutien organisationnel apporté à 40 associations de parents d’élèves responsables de la durabilité des écoles.
– Formation et accompagnement de 46 mères membres dans des activités de sensibilisation à la scolarisation des filles.
– Création d’un fonds pour la réhabilitation des écoles et la formation des enseignants.
– Campagne de sensibilisation sur la scolarisation des enfants pour l’accès à l’éducation.